- Mercredi 11: Un parfait mètre cinquante avec vent off-shore et soleil nous a ravi tout au long de la journée. Après une session matinale et un repas bien mérité, je me suis remis à l'eau avec deux potes. Depuis le parking on pouvait constater que les conditions étaient toujours aussi parfaites. Deux types, l'avaient aussi remarqué envoyant rollers, floaters, cutbacks, aérials et autres tubes "sans complexes"...

Une fois dans l'eau, nous nous sommes très vite aperçus qu'il s'agissait de Patrick Beven (surfeur pro français sur les circuits EPSA et WQS, sponsorisé par Gotcha), d'Ugo Benghozi (Guadeloupéen vice champion de France, sponsorisé chez Rip Curl),  accompagnés d'une charmante surfeuse (dont j'ignore l'identité). Sur la plage le photographe Gibeau calé derrière son téléobjectif ne perdait pas une miette du spectacle. Ils avaient décidés de s'offrir un petit trip surf méditerranéen l'histoire d'échapper aux déboires du Prestige. Logés chez la sœur du photographe, ils ont pu apprécier quelques spots locaux...

Jeff Dubus qui avait son appareil photo numérique en a profité pour nous offrir ces quelques photos:

Patrick Beven au take-off d'une gauche sympathique...	Ugo Benghozi: roller frontside
Patrick Beven : roller backside	Ugo Benghozi en sortie de tube
Voilà comment faire de belles gerbes / Patrick Beven
Patrick Beven (planche verte) et le photographe Gibeau (en noir)

- Jeudi 12: Au lever du jour la houle avait un peu fléchie par rapport à la veille, j'ai donc décidé d'emmener toute l'équipe sur un spot mieux exposé. Une fois de plus, 1m50 glassy avec de bons tubes nous attendait. La session matinale fût magique (tubes et autres aérials ont été de la partie), malheureusement le début d'après-midi nous a apporté un vent thermique qui a écrasé la houle assez rapidement.  

Pas de vagues en Méditerranée???!!! Je suis convaincu qu'ils ne le pensent plus, en tout cas ce qu'ils ont surfé et photographié est de leur avis comparable aux conditions basques et landaises, la marée en moins... Fiers de cette expérience méditerranéenne et de la sympathie que je leur avait offert , ils m'ont signé des autographes promettant de revenir lorsque les conditions seraient à nouveau optimales...

Trois mois plus tard, à la mi-Mars 2003, alors que la pluie tombait à poings fermés, que le ciel était noir, le vent  on-shore et la houle hachée, deux potes m'ont dit avoir aperçu au détour d'un spot du littoral Gibeau accompagné cette fois-ci de Frédéric Robin (surfeur pro français sur les circuits EPSA et WQS) désespérés par les conditions météo... La houle annoncée était similaire à celle de Décembre, mais les conditions de vent et du ciel ne l'étaient pas. Comme quoi en Méditerranée, plus qu'ailleurs le facteur chance a toute son importance.

Pierre

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